Run In Marseille : Récit de course (Semi)
Tout a commencé avec une phrase ; “J’suis au taquet fada !“. Cette expression, placardée sur le t-shirt de plusieurs d’entre vous lors des sorties avec Loulou, ne laisse pas indifférent : On s’imagine très bien, après 1h30 de course, sortir cette réplique à tous ceux qui nous diraient qu’il va falloir envoyer…
Il y en a qui font des courses pour repousser leurs limites, établir des records personnels, moi j’y participe pour les paysages, le souvenir (t-shirt) et pour, avec l’aide de ses amis, transformer un sport individuel en un sport collectif.
Me voilà donc inscrit à mon premier Semi-Marathon, celui du Run In Marseille.
La préparation
Pour le Marseille-Cassis, j’avais continué les entrainements VMA jusqu’à J-4 et je n’avais que très peu fait de longues distances. Cette fois-ci, j’ai opté pour une série de sorties longues (>15km) et une plus grande période de repos à partir de J-8.
Le but : être mieux préparé sur la durée pour réduire les douleurs qui peuvent survenir à partir du 15ème km.
La veille
Samedi matin, nous sommes allés au village avec Nassim pour aller chercher notre dossard. J’en ai profité pour faire un arrêt au stand de Garmin et découvrir leur nouvelle montre outdoor, la Fenix5 dont la commercialisation se fera début avril : très très certainement ma prochaine acquisition.
Le jour J
Comme à chaque fois que je ne dois pas louper le réveil, mon horloge interne me réveille toutes les heures, j’ai donc vu défiler l’heure, 1h, 2h, 3h, 4h, 5h, 6h, 7h -> aller hop debout ! (Pas de fatigue pour autant, je me rendormais presque aussitôt)
Je préfère courir le ventre vide, donc je prends uniquement un jus de fruit, je m’habille et je pars rejoindre Nassim.
Arrivée au Métro, nous retrouvons d’autres coureurs de la SCO. On discute, on plaisante, j’écoute leurs conseils avec attention.
Sur place, nous retrouvons Philippe et nous partons nous échauffer avec lui.
La course
Avec Nassim, nous sommes dans le SAS de 1h40. C’est mon objectif. Celui de Nassim est de 1h50. Nous nous calons en fait sur le temps du Marseille-Cassis. Il y a évidemment 1.1km de +, mais c’est compensé par la montée en moins.
Le meneur d’allure de 1h40 est une star : “Chauchau“, Dominque Chauvelier, 4 fois champion de France de marathon (2:11:24) et l’actuel détenteur de plusieurs records de France (25km et 30km). Il a, sur beaucoup de courses, le titre de “patron des meneurs d’allure”.
Pour tenir l’allure de 1h40, il faut faire la course à 12,7 km/h (4:45 /km).
J’avais décidé de me mettre dans les traces du meneur mais vu l’essaim de coureurs qui gravite autour, j’opte pour me mettre quelques mètres devant.
Le temps est agréable, il fait chaud, mais le vent est finalement un allié : eau sur la tête + vent = Refroidissement Eolien
Il n’y a pas de lassitude dans cette course, le parcours est changeant au fil du temps et il y a du public ainsi que de nombreux groupes de musique pour rajouter de l’ambiance. Finalement même les boucles dans Borély et sur l’avenue Pierre Mendès France sont sympas car cela permet de croiser nos amis devant et derrière ainsi que d’être supporté plusieurs fois (Merci Christine et Gérard).
Finalement jusqu’au 15ème Km, la course fut facile. Pas de douleur, pas de fatigue, du beau monde, des beaux lieux.
Les 6 derniers kilomètres furent plus éprouvants… J’en avais presque oublié que courir fatigue. On ne perd pour autant pas la motivation, ma montre m’indiquait que j’avais 2 min d’avance sur mon objectif de quoi conserver une avance même avec les 2 petites montées (16ème et 19ème km).
Ce fut le cas en finissant en 1:38:23 (tandis que le meneur d’allure a finalement fini en 1:38:55)
Nassim a, lui aussi, rempli son pari avec un bon chrono : 1:50:50
La fin
Il est appréciable de finir sur le Vieux Port ; il y a de la place, il y a de l’ambiance et on peut très rapidement retourner chez soi.
Sur le retour, nous sommes rentrés avec André Giraud, créateur de la section SCO athlé, du Marseille-Cassis et actuel Président de FFA. J’aime l’idée que malgré ses responsabilités, André reste ouvert et amical. Nous discutons avec lui, tout comme nous le faisons quand il vient courir avec Loulou, dans un métro rempli de coureurs qui ignorent être aux côtés d’un grand homme.
Vidéos
L’arrivée
Le Best Of
Papa Poule, Geek & Runner.
Ma femme l’a appris après le mariage.
Heureusement pour moi…
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